A propos

Romans Historiques

René Bruneau

 

Le roman historique est bien évidemment le genre littéraire par excellence pour tout passionné d’Histoire et d’écriture romanesque.
Mais c’est un genre qui peut se concevoir de façons fort différentes. L’Histoire peut n’y être que le décor du récit, le prétexte à raconter une histoire qu’on aurait pu éventuellement imaginer dans un autre contexte. L’action est là privilégiée, la période choisie faisant office de faire-valoir.
On peut aussi avoir choisi telle époque de l’Histoire pour en mettre en scène certains personnages éminents, connus de tous, dans une perspective purement romanesque, prenant à l’occasion quelque liberté avec la réalité historique, jusqu’à parfois la travestir. On peut enfin –et c’est ma conception du roman historique- puiser dans la réalité de l’Histoire, matière à raconter, en s’intéressant à des événements oubliés, et révélateurs d’une époque, ou à des personnages dont la postérité a déformé le souvenir. Il convient alors de s’astreindre à coller au plus près de la vérité historique, en s’appuyant sur une solide documentation et ce, sans que pour autant, le souci de l’exactitude n’entrave l’imagination.
Le récit alors raconte l’Histoire, le romancier se donnant pour tâche de lui rendre vie. C’est là ce que j’essaie de faire. J’espère y être jusqu’alors parvenu

2025 :
L’aube Barbare
– Editions CLD

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L’aube, en cette fin du 6 ème siècle, est celle qui se lève sur la Francia mérovingienne après la mort du roi Chilpéric puis celle de son épouse, la terrifiante reine Frédégonde.

Car le royaume des Francs vient de subir la longue nuit d’une guerre fratricide de cinquante années, opposant les quatre fils du roi Clotaire, contraints par la loi salique
de se partager le royaume à la mort de leur père.

Dès lors, chacun d’eux se rêvant en seul maître du « Regnum francorum », les rois Caribert, Sigebert, Gontran et Chilpéric, n’ont cessé de s’affronter en des batailles
meurtrières, ponctuées de maints assassinats purs et simples. Deux d’entre leurs épouses, Brunehaut et Frédégonde, enragées l’une contre l’autre d’une haine impitoyable se sont elles aussi sauvagement combattues.

Cette guerre pour le trône ne pouvait s’achever que par la mort des protagonistes. Une aube donc. Qui est aussi celle du christianisme, avec la grande figure deGrégoire de Tours, gardien du tombeau de saint Martin, à ce titre évêque respecté et redouté, par ailleurs chroniqueur de cette sanglante épopée.

En outre, l’évangélisation de la Francia s’est accompagnée de l’étonnant phénomène des reclus et récluses, des ermites avec eux, se vouant à une absolue solitude consacrée à la prière, dans l’exigence d’une foi extrême faisant contrepoint à l’extrême violence de ce temps.

L’assassinat du turbulent et terrible Chilpéric allait stupéfier la Francia. Qui avait pu abattre cet homme qu’on croyait invulnérable ? Le fidèle Ébérulfe, son ami, accusé par la rumeur ? Frédégonde son épouse, aussi cruelle que sensuelle, et si oui pour quelle raison ? Brunehaut, avide de vengeance, animée d’une haine assassine ? La réponse est à plus d’un titre surprenante.

Or, si le ou la coupable parvenait jusqu’à Tours pour en appeler au droit d’asile en la basilique de Martin, que ferait alors l’évêque Grégoire, tenu de lui donner refuge et de lui épargner les foudres de la justice  en dépit de son exécration ? Par ailleurs quel a été le sort de Lilouan et de sa sœur Albina, esclaves en fuite, les belles personnes de cette aube naissante qui, si on les laissait vivre, pouvaient porter l’espoir de lendemains meilleurs pour cette France en devenir ?

2021 :
Les Scandaleuses
– Editions Christine Bonneton

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« En 1873, à Fréteval, un petit bourg du Vendômois, deux fillettes vont, jour après jour, et trois mois durant, voir leur apparaître la Vierge. »

En ce tout début d’une 3ème République née du désastre de 1870, dans une France en recherche de son devenir entre un ancrage définitif dans la République ou le retour à la monarchie, l’évènement ne peut qu’enflammer les passions.

Louise et Angèle, les deux petites voyantes, leur amie Eugénie avec elles, vont cristalliser dissensions et rancunes, datant pour certaines de l’effroyable bataille qui, trois ans plus tôt, a ensanglanté le village. Toutes les trois vont surtout nourrir, malgré elles, la lutte sans merci entre républicains et royalistes, cléricaux et anticléricaux, nostalgiques de la Commune et ceux que ce seul nom révulse.

Cela, d’autant plus violemment que Fréteval a la particularité d’être un bourg industriel, et donc ouvrier, abritant une grande fonderie, propriété d’un des plus grands noms de la noblesse de France, actif partisan du comte de Chambord, le prétendant à la couronne. De quoi attiser encore une situation déjà explosive.

Qu’adviendra t-il des trois fillettes, traumatisées par la guerre, stigmatisées par leurs visions, emportées dans les remous haineux de ce contexte politique et social ?

Au terme d’une enfance, à jamais marquée par la guerre et leurs apparitions, que deviendront ces jeunes filles puis ces femmes ? Laquelle voudra mourir, laquelle être sainte ? Laquelle se mariera, laquelle se perdra dans la honte et la révolte ? Laquelle, se fuyant elle-même, touchera à la lumière ? Qu’en sera-t-il de Jude, le jeune communard, en rupture de bagne, ou d’Héloïs, le fringant militaire, qui tous deux croiseront le chemin des « scandaleuses » ?

Qu’en sera-t-il, surtout, de la France aux lendemains bien incertains ?

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2019-2020 :
La Guerre des sabotiers
– Editions Marivole

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« Les paysans de Sologne se sont si fort attroupés, qu’ils sont aujourd’hui une armée de sept mille hommes (¿) Ce désordre irait bien loin s’ils avaient un chef de remarque. » Lettre de Guy Patin. 1658. La Guerre des Sabotiers – ainsi nommée car les paysans révoltés étaient chaussés de sabots – est un épisode peu connu de notre histoire. Cette ultime convulsion d’une Fronde qui avait déchiré le royaume durant cinq années, allait, pendant des mois, tenir en échec les armées du jeune roi Louis XIV, avant de s’achever dans le sang. C’est là, tout à la fois, le récit d’une lutte à mort pour le pouvoir, et celle d’un sursaut désespéré des humbles, soumis aux insupportables violences d’une politique inique autant que cynique. Méconnus, les faits sont cependant véridiques, les personnages ont pour la plupart existé, leur histoire mêle noirceur et lumière, tragique et grotesque, l’amour jusqu’au sacrifice, la haine jusqu’à la déraison. Cette incursion dans la France tourmentée et meurtrie du XVIIe siècle constitue aussi un voyage qui conduira le lecteur jusqu’en la Nouvelle-France, aux tout premiers temps de sa colonisation. C’est enfin une grande histoire d’amour, avec de belles figures de femmes, connues et inconnues, Marie, promise aux plus hautes destinées, Audine,

2019-2020 :
La Guerre des sabotiers
– Editions Marivole

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« Les paysans de Sologne se sont si fort attroupés, qu’ils sont aujourd’hui une armée de sept mille hommes (…) Ce désordre irait bien loin s’ils avaient un chef de remarque. » Ainsi écrivait, en 1658, le docteur parisien Guy Patin, observateur attentif de son temps, à propos de la Guerre des Sabotiers. Cette révolte de la paysannerie et de la petite noblesse solognote contre l’oppression fiscale, devenue insupportable, contre aussi une manipulation monétaire sur le liard qui achevait de les ruiner, allait défier l’autorité du jeune Louis XIV et du ministre Mazarin. Le premier tome s’attachait à conter les prémices de cet épisode peu connu de notre histoire, ultime sursaut des désordres de la Fronde qui, cinq années durant, venaient de déchirer le royaume. Ce second tome est celui de la révolte, de l’épopée des « sabotiers », effarante cohorte des humbles dressée contre misère et oppression, le temps d’une errance enragée, désespérée, à travers Beauce, Vendômois, Sologne et Orléanais. On verra cette armée en guenilles braver les troupes lancées contre elle, assiéger en son formidable élan une ville fortifiée, avant de faire face à la puissante armée du roi. On pénétrera les arcanes d’un pouvoir où s’affrontent ambitions et cupidités. On découvrira les intrigues, souvent mortelles, d’une noblesse vaniteuse et parasite, capable des pires vilenies comme des exploits les plus insensés. Plongée brutale dans cette France du XVIIe siècle en pleines convulsions, avant que le roi ne parvienne à imposer son absolue volonté. C’est un voyage aussi jusqu’en Nouvelle-France. Il s’agit là d’une histoire empreinte d’humanité, où se côtoient misère et grandeur, foi en l’homme et désespérance, au travers d’un récit riche en péripéties.

2013 :
La Pastourelle d’Orchaise
– Editions CLD

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Le 9 octobre 1788, dans une pâture au sortir de Blois, est enlevée une bergère de quatorze ans, Magdelaine Auger, fille d’un pauvre fagotier du bourg voisin d’Orchaise. La maréchaussée mène l’enquête. En vain. Et ce, en dépit du fait que des témoins ont vu, rôdant alentour, un mystérieux attelage probablement étranger. L’affaire en serait restée là, si Louis, le jumeau de Magdelaine, ne s’était lancé à la recherche de sa soeur et de la vérité, à travers une France en proie à la Terreur révolutionnaire, depuis Blois livré à la fureur de Nicolas Hésine et de ses acolytes, en passant par Paris en pleine tourmente, et jusqu’à Varsovie, au moment de l’héroïque insurrection de Kosciuszko contre l’oppresseur russe. Un roman basé sur des faits authentiques, au coeur des passions humaines et de la grande histoire.

2011 :
Les Gestapistes
– Editions CLD

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Comment devient-on un monstre quand rien ne vous y prédestine ? Il avait vingt ans. Il aimait le vélo, les copains et les filles. Bon fils, bon camarade, employé modèle, il démarrait une vie sans histoires. Elle avait cinquante ans, n’était rien moins qu’une légende vivante, la sportive française la plus titrée de tous les temps, adulée, encensée. Il s’appelait Pierre-Mary Paoli. Elle s’appelait Violette Morris. Les années noires de l’Occupation devaient bouleverser leur existence. Recrutés par la Gestapo, ils allaient, séparément et parfois ensemble, décimer la Résistance, arrêtant, torturant, démantelant les réseaux avec une efficacité redoutable et une impitoyable férocité. L’un devenait Le Monstre de Bourges, l’autre La Hyène de la Gestapo… C’est l’implacable mécanique de cette terrifiante métamorphose que l’auteur restitue ici. S’appuyant sur les propres tentatives de justification de Paoli et de Morris, sur des témoignages, sur les travaux des historiens, il ressuscite les deux gestapistes, les suit pas à pas dans les étapes de leur vie, jusque dans les noirceurs du crime, explorant les méandres de leurs âmes et de leurs égarements. La France de l’Occupation a aussi été celle du courage, du refus de la défaite et de la soumission, avec un long cortège d’héroïques anonymes. Et de martyrs. L’histoire d’Agnès et Momo, jetés bien malgré eux dans la lutte clandestine, apporte sa part d’espoir et d’humanité à ce récit, brossé autour du destin tristement exemplaire de deux  » monstres « , tout à la fois terrifiants et pitoyables.

Violette Morris

Pierre Mary Paoli

2010 :
Les Amants de la Folie-Dieu
– Editions CLD

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La folie-Dieu, c’est cette guerre fratricide, d’une effroyable barbarie, qui soixante années durant allait jeter les Français les uns contre les autres au nom de la religion. Règnent alors les Valois, rois fastueux de la Re-naissance, voraces prédateurs eux-mêmes confrontés aux appétits grandissants d’une noblesse ambitieuse et violente. En ce temps où la plus grande exigence spirituelle le dispute à la pire des bestialités, vont s’aimer passionnément deux êtres parmi les plus en vue, Jeanne d’Albret, princesse puis reine de Navarre, et Antoine de Bourbon, duc de Vendôme et prince du sang. Qu’en sera-t-il de cette passion lumineuse, flamboyante et rare, dans les convulsions d’un pays ravagé par les guerres incessantes, meurtri par les massacres et la discorde religieuse ? Qu’en sera-t-il de l’enfant mariée de force à douze ans ? De cet amour opiniâtre qui ose défier les rois ? Se pourrait-il que les amants finissent par se trouver eux-mêmes face à face, l’un comme chef des armées catholiques, l’autre comme reine des huguenots, dans une lutte à mort, et sans pourtant jamais cesser de s’aimer ? C’est donc l’histoire d’un couple d’exception qui nous est ici contée, avec la belle figure de Jeanne, pure et sensuelle, déchirée entre amour et foi, avec aussi la nature brouillonne du séduisant Antoine. Ce récit chatoyant, amoureux et cruel, nous conduit aussi dans l’intimité souvent surprenante des puissants de ce temps, qu’il s’agisse des rois Valois, de François IP1 à Henri III, de Catherine de Médicis ou des Guises, de Coligny ou encore d’un Ronsard, de tant d’autres qui tous ici retrouvent, au-delà de l’image figée ou de la légende, toute leur humanité et leur vérité. De cet amour hors du commun naîtra un de nos plus grands monarques, Henri IV, roi de France et de Navarre, qui enfin ramènera la paix religieuse en un pays exsangue. Comme en un ultime hommage au souvenir de ses parents, Jeanne et Antoine…

2008 :
La Louve de Blois
– Editions CLD

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Thibaut V, le comte de Blois, est amoureux de Polcelina, une jeune veuve de sa juiverie. L’affaire scandalise la communauté juive de la ville et déclenche la féroce jalousie de la comtesse Alix, fille d’Aliénor d’Aquitaine et du roi Louis VII. Pour autant Thibaut ne renonce pas à sa liaison, s’attirant l’hostilité croissante de son épouse, mais aussi de ses vassaux et de ses serfs. C’est alors qu’un soldat prétend avoir vu un pelletier juif jeter en Loire le corps d’un enfant… La louve de Blois emporte ses lecteurs dans une histoire d’amour et de pouvoir, pleine de tendresse et de fureur, de joies et de misère, d’espérance et de mort… Elle dévoile aussi un événement oublié de notre histoire médiévale : le jeudi 26 mai 1171, à Blois, trente-trois Juifs furent brûlés vifs sous l’accusation de crime rituel. Et ce, sans qu’aucun cadavre d’enfant n’ait été trouvé, sans non plus qu’ait été signalée la moindre disparition !